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Les
sorties dans le cadre
de la Cavalcade des Gilles Marchiennois
Plus
de 60 ans de folklore et d'amitié à Marchienne-au-Pont
Tout commence par les "soumonces", terme
dialectal qui recouvre une notion de convocation, de
répétition.
Un mois avant la Cavalcade, les Gilles Marchiennois sortent
"en batterie" (tambours et grosse caisse).
Ils sont alors habillés en "paysans" (Sarrau bleu, foulard rouge
à pois blancs, pantalon blanc, apertintaille, casquette noire,
sabots et ramon).
Une quinzaine de jours plus tard,
c'est travestis et "en musique"
qu'ils participent à leur seconde soumonce.
A cette occasion, un concours récompense
les plus beaux déguisements.
Le deuxième dimanche de mai (jour de la
fête des
mères en Belgique), le grand jour est enfin arrivé.
C'est la Cavalcade.
Dès quatre heures du matin, les "bourreurs" remplissent de
paille les
bosses des gilles.
L'habillage s'accomplit généralement en famille, dans une
atmosphère
de grand cérémonial.
Escortés de l'indispensable "tamboureur",
ainsi que de parents
et d'amis, les gilles, coiffés de leur barrette et leur ramon
à la main, s'en
vont à la rencontre de leurs pairs.
C'est reçus au Champagne qu'ils passent de maison en maison afin
de se regrouper.
Vers neuf heures, le groupe est enfin au complet
et est alors reçu par son Président.
Vers dix heures, le groupe est
reçu à l'hôtel de ville par les autorités
communales.
Pour terminer la matinée, les Gilles se
rendent en leur local afin d'y fêter les
médaillés.
Une médaille est décernée après 5, 10, 15,
20, 25, 30, 35, 40, 45 et 50
Cavalcades.
Vers quatorze heures, les Gilles se rassemblent
avec d'autres groupes pour prendre le départ
du cortège. A ce moment, ils sont coiffés de leur
immense et chatoyante
cascade de plumes et tiennent à la main leur long et
étroit panier rempli
d'oranges. Leur parcours se déroule sous une pluie d'oranges
pour se terminer
vers dix-neuf heures par un rondeau face à l'hôtel de
ville.
Le lendemain, lundi, les "Gilles
Marchiennois" se rassemblent pour le dîner de la
Société.
C'est vers dix-sept heures trente qu'ils reprennent le pavé pour
un tour de
ville.
A la nuit tombée, dans le fracas des cuivres et des roulements
de
tambours, c'est l'embrasement final parmi les feux de Bengale.
La soirée se termine par le
"brûlage du gille" qui marque la fin
officielle des festivités.
Le mardi en soirée, les
Gilles Marchiennois se retrouvent de nouveau, mais cette fois en "tenue
civile" pour leur "raclot al viole".
Ils sont accompagnés de leurs proches et amis qui participent
également à la fête.
Il est de coutume qu'ils mangent tous ensemble des harengs
accompagnés de haricots blancs.
Association de Fait
Sans
But Lucratif
"Société Royale Les Gilles Marchiennois"
Site web :
www.gillesmarchiennois.be
Mail : gilles.marchiennois@gmail.com
Page modifiée pour la
dernière fois le 24/02/2017
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